Qu’est-ce que l’éducation auditive-verbale?

Pour bon nombre de familles, le diagnostic de perte auditive chez un enfant est difficile. En effet, plus de 90% des enfants présentant une perte auditive à la naissance ont des parents entendants (Mitchell et Karchmer, 2004), ce qui explique pourquoi ils souhaitent souvent s’assurer que leur enfant puisse développer le langage parlé.

Bien que nous sachions qu’aucune approche à elle seule n’est en mesure de répondre aux besoins individuels de tous les enfants, les études démontrent que l’audition (entendre) est le moyen privilégié pour l’acquisition du langage parlé (Sloutsky et Napolitano, 2003; Tallal, 2004). De nos jours, l’évolution des technologies auditives permet d’optimiser l’accès aux sons chez les enfants présentant une perte auditive, et ce, peu important le degré de la perte, de léger à profond. Les sons stimulent les aires auditives du cerveau, responsables de la fonction auditive. Les recherches en neurosciences suggèrent que si la fonction auditive n’est pas stimulée durant la période critique d’apprentissage du langage, c’est-à-dire pendant les trois premières années de vie, la capacité de l’enfant à utiliser le message acoustique du cerveau peut diminuer de façon significative (Sharma, Dorman et Sphar, 2002).

La pratique de l’éducation auditive-verbale favorise le développement des habiletés d’écoute et guide les parents afin qu’ils deviennent les principaux intervenants dans le développement du plein potentiel d’écoute et de langage de l’enfant. Les fondements de cette pratique sont basés sur les 10 principes suivants de l’Alexander Graham Bell Academy (traduction libre).

  1. Promouvoir le diagnostic précoce de la surdité chez les nouveau-nés, les nourrissons, les tout-petits et les jeunes enfants, suivi par une gestion audiologique immédiate et une intervention auditive-verbale.
  2. Recommander une évaluation audiologique immédiate et la technologie d’amplification la plus récente et la plus appropriée afin d’assurer les meilleurs bénéfices de la stimulation auditive.
  3. Guider et former les parents à aider leur enfant à utiliser l’audition comme moyen principal pour le développement de l’écoute et du langage.
  4. Guider et former les parents à devenir les principaux intervenants dans le développement du langage et des habiletés d’écoute de leur enfant, grâce à une participation constante et active dans l’intervention auditive-verbale.
  5. Guider et former les parents à créer un environnement qui favorise l’écoute dans l’acquisition du langage parlé tout au long des activités quotidiennes de l’enfant.
  6. Guider et former les parents à aider leur enfant à intégrer l’écoute et le langage parlé dans tous les aspects de sa vie.
  7. Guider et former les parents à utiliser des modèles naturels pour le développement de l’audition, de la parole, du langage, de la cognition et de la communication.
  8. Guider et former les parents à aider leur enfant à autoévaluer son langage parlé par l’écoute.
  9. Effectuer des évaluations diagnostiques formelles et informelles afin d’établir un plan d’intervention individualisé auditif-verbal, de vérifier le progrès et valider l’efficacité de la planification pour l’enfant et sa famille.
  10. Promouvoir l’intégration scolaire en milieu régulier avec leurs pairs entendants , et ce, dès la petite enfance, accompagné de services appropriés.

L’éducation auditive-verbale est la seule pratique centrée sur l’accès à l’audition et sur l’entrainement auditif afin d’arriver à développer le langage parlé. Il est donc juste de dire que c’est le seul mode de communication qui est à même de tirer le plus grand profit des avantages qu’offrent les nouvelles technologies d’amplification et ainsi permettre à de plus en plus d’enfants présentant une déficience auditive d’acquérir l’écoute et le langage parlé. Soulignons que les élèves bénéficiant de cette approche et intégrés en milieu scolaire régulier fonctionnent sans interprète et sans langage gestuel (ASL, LSQ, LPC ou autre).

Pour en savoir davantage, consultez l’article disponible sur le site web de l’Association du Québec pour enfants avec problèmes auditifs (AQEPA), qui résume parfaitement les principes de cette approche.

Vous pouvez aussi consulter Listening and Spoken Language – Hearing First

Pour une lecture plus approfondie, vous pouvez vous tourner vers le livre « Apprendre à écouter et à parler – La déficience auditive chez l’enfant » d’Elizabeth M. Fitzpatrick et Suzanne P. Doucet.

Le ministère de l’Éducation du Québec et l’ÉOMS

L’École orale de Montréal pour les sourds (l’ÉOMS) est une école d’adaptation scolaire privée à intérêt public, spécialisée en déficience auditive. Elle fait partie du Réseau des écoles privées d’adaptation scolaire (REPAS), de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) et de l’Association des écoles privées du Québec (QAIS).

En tant qu’école privée à intérêt public, l’ÉOMS est en partie subventionnée par le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ). La vaste majorité des élèves qui fréquentent l’école y sont référés par les Centres de services scolaires et par les commissions scolaires anglophones de la grande région de Montréal. Les références peuvent aussi être faites par des professionnels de la santé ou des membres de la famille. L’objectif ultime demeure l’intégration scolaire en milieu régulier.

Par ailleurs, aussi soucieux de soutenir la réussite de l’intégration scolaire en milieu régulier pour les élèves présentant une déficience auditive, depuis plus de trente ans, le MEQ mandate l’ÉOMS pour la mise en place d’un service suprarégional afin d’accompagner les intervenants des commissions scolaires anglophones du Québec qui comptent des élèves présentant une déficience auditive.

L’éducation auditive-verbale au Canada

Au Canada, l’éducation auditive-verbale est utilisée dans différents contextes, le plus souvent par l’entremise de programmes d’intégration en milieu scolaire régulier. À part notre école, seul le Children’s Hearing and Speech Center of BC en Colombie-Britannique utilise l’éducation auditive-verbale et offre des classes primaires tremplins permettant aux élèves d’intégrer le milieu scolaire régulier. Nous avons été la première école au pays à ouvrir une classe de prématernelle aux enfants de 3 à 5 ans présentant une déficience auditive, et ce, afin d’intervenir le plus tôt possible et ainsi contribuer au développement langagier, cognitif et global de l’enfant durant l’âge critique.

L’histoire

Depuis la fondation de l’établissement en 1950, à l’École orale de Montréal, les enfants présentant une déficience auditive apprennent à écouter et à parler. Nous prenons appui sur plus d’un demi-siècle d’expérience en éducation auditive-verbale.

1950

Une école issue de la mobilisation de parents

L’École orale de Montréal pour les sourds tire son origine d’un groupe de parents qui, en 1950, désiraient donner à leurs enfants présentant une déficience auditive la chance d’apprendre à parler. Ces parents formèrent l’association Education for Hearing Handicapped Children et mirent sur pied à Montréal une école composée d’une classe de préscolaire. Cette première classe de l’école orale accueillait 6 enfants de 3 à 6 ans.

1953

Trois ans plus tard – le besoin est évident

En 1953, l’école accueillait 42 élèves présentant une déficience auditive dans des classes individuelles, preuve qu’il y avait un réel besoin. Déjà à cette époque, l’école recommandait le port des prothèses auditives en tout temps pendant les heures d’éveil et préconisait la participation active des parents aux séances de formation. Le partenariat avec la famille fait d’ailleurs encore partie de notre philosophie.

1963

L’arrivée de Daniel Ling et Agnes Phillips à Montréal

En 1963, Daniel Ling, un professeur britannique spécialisé en enseignement pour les sourds, arrive à Montréal. Après avoir obtenu un doctorat à l’Institut d’otorhinolaryngologie de McGill, il poursuit sa carrière dans diverses institutions montréalaises. Pionnier et visionnaire, il met en place les bases pour le développement de l’écoute et du langage parlé et marque un changement important dans la façon d’enseigner en contexte de perte auditive. Il fonde l’International Committee on Auditory Verbal Communication (ICAVC) qui deviendra le Auditory Verbal International (AVI), soit le prédécesseur de ce que l’on connaît aujourd’hui, la AG Bell Academy for Listening and Spoken Language.

Agnes Phillips, contribue aussi grandement à l’intégration des enfants sourds dans les écoles régulières de Montréal, en mettant sur pied un programme d’accompagnement des parents de bébés présentant une déficience auditive. En 1966, Daniel et Agnes fondent le McGill Project for Deaf Children, qui a pour objectif de mener des recherches en détection précoce, en diagnostic et en prise en charge de la déficience auditive. Dans les années 1970, Daniel Ling et Doris Leckie, toujours à Mcgill, créent une maîtrise en réadaptation auditive-verbale et en enseignement aux enfants présentant une déficience auditive, dans le but de former des enseignants spécialisés. Malheureusement, ce programme prend fin en 1992.

En 1993, Daniel Ling propose le terme auditive-verbale pour remplacer les termes auditive-orale, acoupédique et unisensorielle, en raison de l’évolution de la technologie.

2004

Depuis

Depuis 2004, l’École orale de Montréal pour les sourds est située sur la rue Sainte-Catherine. Nos programmes desservent plus de 200 élèves et soutiennent le personnel scolaire d’une centaine d’écoles publiques régulières.   Nous espérons desservir de plus en plus d’élèves au cours des années à venir. Par ailleurs, nous travaillons en étroite collaboration avec les différents professionnels de la santé afin de développer une offre de service complémentaire alliant santé et éducation.

Les élèves

Qu’ils soient intégrés en garderies, dans le réseau scolaire régulier ou dans nos classes à besoins particuliers, les élèves qui bénéficient des programmes et des services de l’ÉOMS sont âgés entre 0 et 21 ans. La majorité d’entre eux ont une perte auditive bilatérale (perte dans les deux oreilles) de différents types et de différents niveaux. Quand les enfants atteignent l’âge scolaire (4 à 21 ans), le système scolaire leur attribue une classification qui leurs donnent droit à des services complémentaires (code 44).

La classification actuelle ne tient pas compte de certains types de perte auditive, à savoir :

  • La perte unilatérale
  • La perte conductive
  • La perte légère

Toutefois, les élèves présentant un de ces types de perte auditive peuvent aussi grandement bénéficier des programmes et services de l’ÉOMS afin d’éviter une éventuelle détresse scolaire. Vive la prévention!

Le taux de réussite de nos élèves

Le taux de diplomation des étudiants du secondaire suivis par l’équipe de l’École orale de Montréal pour les sourds est supérieur à celui de leurs camarades entendants.

Plus de 80% des diplômés ayant bénéficié des programmes et services de l’École orale de Montréal pour les sourds poursuivent leurs études dans un établissement postsecondaire. Bon nombre de nos jeunes parlent couramment plus d’une langue. Nous sommes extrêmement fiers de leurs nombreuses réussites! Voyez par vous-mêmes!

L’équipe

Notre équipe-école compte une cinquantaine de personnes et est composée d’enseignants spécialisés en déficience auditive, d’orthophonistes, d’audiologistes, d’aide-enseignants, d’une travailleuse sociale, d’une technicienne en comportements ainsi que d’une équipe de gestion. Il s’agit d’une équipe mobilisée qui travaille quotidiennement en étroite collaboration avec un seul et même objectif, soit le développement de l’écoute et du langage en appliquant les fondements de l’éducation auditive-verbale.

Équipe de gestion

Luisa Cordoba

Directrice générale

France Tassé

Directrice à la pédagogie et aux élèves

Thérapeute certifiée auditive-verbale

Liz Leahy

Directrice des finances

Manon Bouchard

Agente de bureau

Maude Chiasson

Technicienne

en administration

Melissa Mignacca

Chargée de communication

Équipe en éducation préscolaire

Catherine Bossé

Enseignante spécialisée

en déficience auditive

Heather Reckling

Orthophoniste

Thérapeute certifiée

auditive-verbale

Petti Deros

Éducatrice

à la petite enfance

Oliver Duquette

Éducateur

à la petite enfance

Itzia Navarro

Éducatrice

à la petite enfance

Kathryn Lee

Enseignante

Équipe en enseignement primaire

Derek Ip

Enseignant

Kristina Vlamakis

Enseignante

Taylor Wright-Connors

Enseignante spécialisée

en déficience auditive

Kristina Tidy

Enseignante de français

Anita Quintana

Spécialiste

en activité physique

Aide-enseignante

Antoine Perry

Spécialiste en musique

Aide-enseignant

Tasha Figueira

Spécialiste en éthique

et culture religieuse

Soutien en comportement

Aide-enseignante

Anne Trespaillé-Guemache

Aide-enseignante

Ayisha Sahay

Enseignante

Équipe en soutien à l’intégration scolaire

Lorraine Balfour

Orthophoniste

Intervenante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Robert Burns

Enseignant itinérant

spécialisé en

déficience auditive

Karen Coulombe

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Laura Ferrara

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Lauren Fonzo

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Dana Frankel

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Isabelle Gervais-Chapman

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Tracey Green

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Certifiée auditive-verbale

Stephen Ho

Enseignant itinérant

spécialisé en

déficience auditive

Mélissa LeBlanc

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Andrea Lepore

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Salvatore Piccolo

Enseignant itinérant

spécialisé en

déficience auditive

Anna Sampogna

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Laura Stulginskis

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Patey Yeh

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Chaya Silber

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Anastasia Linz

Enseignante itinérante

spécialisée en

déficience auditive

Équipe en audiologie

Jenny Alvarado

Audiologiste

Stéphanie Joly-Houde

Audiologiste

Theodora Lappas

Audiologiste

Ines Telmat

Audiologiste

Travailleuse sociale

Clare Roper

Travailleuse sociale

La gouvernance

Conseil d’administration

Paul Geraghty, président

Paul Geraghty dirige la division Amérique du Nord de BPM Works, une société de conseil en marketing et en promotion des ventes. Il a rejoint BPM Works en 2010 après une carrière de 20 ans au sein de la division Marchés de Thomson Reuters (7,5 milliards de dollars), avec des missions à Londres, Chicago, Palo Alto, New York et Montréal. M. Geraghty est diplômé du Trinity College, à Dublin, avec un diplôme spécialisé en commerce.

M. Geraghty s’est impliqué dans l’École orale de Montréal pour les sourds en tant que parent d’Oscar. Oscar souffre d’une profonde perte auditive neurosensorielle et, en 2012, a reçu simultanément des implants cochléaires aux deux oreilles. Oscar et sa famille ont été soutenus par les services d’éducation auditive-verbale et d’audiologie interne de l’ÉOMS, à partir de l’âge de 9 mois dans le programme parents-nourrissons et jusqu’à la maternelle de l’ÉOMS pour les enfants de 3 et 4 ans. Oscar fréquente actuellement l’école primaire de Beaconsfield et reçoit les services d’un enseignant itinérant de l’ÉOMS spécialisé en déficience auditive quelques fois par semaine afin de soutenir Oscar et l’équipe-école. M. Geraghty est fier des nombreuses réalisations d’Oscar et de l’équipe de calibre exceptionnel de l’ÉOMS.

Miriam Taylor, vice-présidente

Miriam Taylor est détentrice d’un doctorat en études religieuses de l’Université d’Oxford et son parcours englobe la recherche, l’éducation, l’engagement communautaire et la défense des droits. Elle travaille actuellement pour l’Association d’études canadiennes, un institut de recherche à but non lucratif, où elle est directrice des publications et des partenariats.

Mme Taylor fait également partie d’une équipe qui développe un programme d’apprentissage en ligne et participe à des initiatives de recherche nationales et internationales. Ses recherches actuelles portent sur les coûts des préjugés et de la discrimination ainsi que sur l’évolution des identités multiples au Canada.

Pascale Mounier, secrétaire

Pascale Mounier a plus de 30 ans d’expérience opérationnelle en entreprise et en tant que consultante. Elle a dédié sa carrière à rationaliser les processus et à mettre en cohérence stratégie, gouvernance, finance et opérations dans des contextes très variés et pour des organisations de toutes tailles, de la multinationale (HP, Sanofi, Rio Tinto/Alcan, Desjardins) à la PME (Brioche Dorée). Elle a exercé la fonction d’administratrice du groupe Ubisoft en France. Forte de son expérience, elle offre ses services en accompagnement d’organisations ayant entrepris des processus de transformation ou des projets spéciaux, de rationalisation et d’informatisation. Elle est actuellement engagée dans un projet de nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation.

Mme Mounier a commencé son implication auprès de l’ÉOMS en 2015, lorsqu’elle a offert son aide bénévole au conseil d’administration pour l’élaboration du plan stratégique, et elle ne s’est jamais arrêtée depuis. Elle est enthousiasmée par la manière dont l’approche adoptée par l’ÉOMS, ainsi que les professionnels de l’école, aident les enfants présentant une déficience auditive à s’intégrer dans le monde des entendants.

Randall Birks, trésorier

Randall Birks est directeur des investissements et vice-président de Birinco inc., une banque d’affaires installée à Montréal. M. Birks est titulaire d’un MBA de l’Université de Chicago et d’une maîtrise en gestion des investissements de l’Université de Boston. Il a obtenu son baccalauréat à l’Université McGill.

M. Birks est très interpellé par les enjeux communautaires, en particulier dans les domaines de l’efficacité économique et de l’éducation des enfants. En plus de siéger au conseil d’administration de l’ÉOMS, il est membre de la fondation de l’école. Il siège également au conseil d’administration de la Fondation Marchab et au conseil des gouverneurs de l’Institut économique de Montréal, et il est trésorier de l’école Selwyn House. M. Birks s’est investi dans l’École orale de Montréal pour les sourds après avoir bénéficié du soutien précoce que l’organisation a apporté à sa fille. Il est fier de soutenir une équipe formidable qui aide les élèves malentendants à réaliser leur plein potentiel dans le monde des entendants.

Claudio Bussandri, administrateur

Claudio Bussandri est le président et le fondateur de la fondation internationale Audition mondiale (WorldWide Hearing Foundation International), et est un participant actif au sein des communautés de soins de santé et d’affaires de Montréal. Bien qu’il ait été affecté par une grave déficience auditive à un jeune âge, son diagnostic précoce et son traitement soutenu lui ont permis de poursuivre ses études et de réussir dans le monde des affaires. Il a obtenu un baccalauréat en génie avec distinction de l’Université McGill en 1969, suivi d’un MBA de la même université en 1976.

M.Bussandri est l’ancien président et directeur général de McKesson Canada, la plus grande entreprise de services de santé diversifiée au Canada. Avant de travailler pour McKesson, il était président et directeur général de Sucre Lantic Limitée. Aujourd’hui, il est membre du conseil d’administration de plusieurs associations d’affaires et est l’ancien président du conseil d’administration du Centre universitaire de santé McGill, une institution médicale, éducative et de recherche de premier plan.

Stephanie Hurlburt, administratrice

Stephanie Hurlburt a obtenu un baccalauréat en beaux-arts du Nova Scotia College of Art and Design en 2000. À son retour à Montréal, elle a commencé à faire du bénévolat à l’école maternelle de l’ÉOMS pour approfondir son intérêt pour le travail avec les enfants malentendants. Cette expérience l’a amenée à obtenir un deuxième baccalauréat en travail social (2005) et une maîtrise en travail social (2008), tous les deux à l’Université McGill.  Après avoir obtenu son diplôme, elle est retournée à l’ÉOMS, dont elle a rejoint le conseil d’administration pour une durée d’un an. En 2009, elle a commencé sa carrière en tant que travailleuse sociale en pédiatrie à l’Hôpital de Montréal pour enfants (HME) et a travaillé avec le Programme de santé du nord de 2009 à 2017. Elle a tiré une énorme satisfaction professionnelle de son travail avec cette équipe et ses partenaires dans le Nord-du-Québec

En 2016, le plus jeune enfant de Mme Hurlburt a reçu un diagnostic de perte auditive modérée à sévère. Elle et sa famille ont fait l’expérience directe de la façon dont l’ÉOMS et son personnel peuvent véritablement changer la trajectoire de vie d’un enfant. Elle et sa famille continuent à être émerveillés par l’école, son personnel et les services extraordinaires dont ils bénéficient. Elle a été ravie de rejoindre le conseil d’administration de l’ÉOMS en 2019. Elle peut s’appuyer sur son expérience en tant que travailleuse sociale et en tant que parent d’un enfant malentendant.

Geoff Warren, administrateur

Geoff Warren a passé sa carrière dans la construction et la gestion des installations. Durant les vingt dernières années, il a occupé des postes à responsabilité dans des sociétés de recherche sous contrat dans le domaine des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique, secteur hautement réglementé. M. Warren détient un baccalauréat en commerce de l’Université Concordia et un baccalauréat en génie civil de l’Université McGill.

Le lien entre M. Warren et l’ÉOMS s’est créé en 2014, lorsqu’il a pris en charge le réaménagement et les rénovations du bâtiment existant pour le bon fonctionnement de l’école. Il a par la suite été nommé au conseil d’administration de l’école en 2008, puis en a assumé la présidence de 2012 à 2020. Préalablement à son implication avec l’ÉOMS, M. Warren avait présidé le conseil de direction de l’école primaire Willingdon.

Fern Grace Whitehouse, administratrice

Fern Grace Whitehouse est actuellement retraitée, ancienne associée de Willis Towers Watson, chef de file mondial en services-conseil en actuariat et ressources humaines. Durant ses 35 ans de carrière, elle a assisté de grandes entreprises au Canada et aux États-Unis, dont Loblaw, George Weston Limited et Molson Coors, dans la gestion des avantages sociaux des employés. Son champ d’expertise comprenait en particulier la conception et la communication des régimes de santé et d’invalidité et les lignes directrices pour la gestion de la performance des employés.

Mme Whitehouse est une bénévole invétérée, qui a été présidente de l’Association des athlètes amateurs de Montréal, présidente du Club de tennis Mount-Royal, présidente de l’ensemble Allegra Musique de chambre et trésorière du Centre des arts visuels. Elle a également fait du soutien bénévole pour le centre de jour des aînés du Centre d’hébergement Saint-Margaret à Westmount. Elle a maintenant le plaisir d’apporter sa contribution au succès de l’ÉOMS.

Joan Wolforth, administratrice

Joan Wolforth a consacré l’essentiel de sa carrière au développement et à la prestation de services aux étudiants en situation de handicap en éducation post-secondaire et a effectué de nombreux travaux de recherche à ce sujet. En 1985, elle a lancé le service aux étudiants en situation de handicap au collège Dawson, qu’elle a coordonné pendant 12 ans. Elle a ensuite joint l’Université McGill pour y diriger le bureau des étudiants en situation de handicap pendant 18 ans, et ce jusqu’à sa retraite. Elle est titulaire d’une maîtrise en psychologie de l’orientation de McGill et d’un doctorat en psychologie appliquée et développement humain de l’Université de Toronto.

Ayant travaillé tout au long de sa carrière avec des étudiants issus de l’ÉOMS et entrant dans le cycle post-secondaire, Mme Wolforth est depuis 2019 un membre du conseil d’administration de l’ÉOMS. Mme Wolforth a également été membre de divers conseils d’administration en lien avec les situations de handicap au Québec, au Canada et à l’international. Elle œuvre à titre de bénévole pour tout un éventail d’activités de l’Association des retraité(e)s de l’Université McGill et pour le Comité des retraités de l’Association des Professeur(e)s et Bibliotécaires de McGill. Elle aide également à préparer des repas pour le Dépôt alimentaire NDG.

Membres invités

Luisa Cordoba, directrice Générale de l’ÉOMS

France Tassé, directrice pédagogique et responsable des services aux élèves

Susan Bell, directrice exécutive de la fondation de l’ÉOMS

Steve Hurlburt, président de la fondation de l’ÉOMS

Composition des comités

Comité exécutif

Paul Geraghty, président

Miriam Taylor, vice-Présidente

David Laidley, trésorier

Pascale Mounier, secrétaire

Comité de gouvernance et des ressources humaines

Fern Whitehouse, présidente

Sonia Basili, Stephanie Hurlburt, Geoff Warren, membres du conseil d’administration

France TasseLuisa Cordoba, membres ad hoc

Comité de vérification

David Laidley, président

Randall BirksPaul Geraghty, membres du conseil d’administration

Liz LeahyLuisa Cordoba, membres ad hoc

Comité stratégique

Joan Wolforth, présidente

Honora ShaughnessyPaul GeraghtyMiriam Taylor, membres du conseil d’administration

France TasséSusan BellLuisa Cordoba, membres ad hoc

Protecteur national de l’élève

Le Protecteur national de l’élève est responsable de l’application de la procédure de traitement des plaintes et des signalements dans le milieu scolaire québécois.

Dans le cadre de cette procédure nationale et uniformisée, le Protecteur national de l’élève peut compter sur la présence, partout au Québec, de protecteurs régionaux de l’élève. Ensemble, ils veillent à faire respecter les droits des élèves et de leurs parents et contribuent ainsi à l’amélioration continue des services offerts dans le réseau de l’éducation.

Comment porter plainte

En cas d’insatisfaction au regard des services scolaires qu’il a reçus, qu’il reçoit, qu’il aurait dû recevoir ou qu’il requiert, un élève ou ses parents peuvent formuler une plainte selon une procédure comportant au plus trois étapes :

Étape 1 – Personne directement concernée ou son supérieur

Pour déposer une plainte, l’élève ou son parent s’adresse tout d’abord à la personne directement concernée ou à son supérieur immédiat. La plainte peut être verbale, mais il est préférable de la faire par écrit. La personne qui reçoit la plainte a un délai de 10 jours ouvrables pour y répondre.

Étape 2 – Responsable du traitement des plaintes au Collège

Si l’élève ou son parent demeure insatisfait du traitement de leur plainte ou si le délai de 10 jours ouvrables est dépassé, il peut ensuite s’adresser au responsable du traitement des plaintes du Collège. La plainte peut être verbale, mais il est préférable de la faire par écrit.

La personne responsable :
Madame Luisa Cordoba
Directrice Générale
Courriel: lcordoba@montrealoralschool.com
Formulaire de plainte

L’école dispose d’un délai de 15 jours ouvrables pour répondre à votre plainte.

Étape 3 – Protecteur régional de l’élève

Si l’élève ou son parent est toujours insatisfait du traitement de sa plainte, ou si le délai de 15 jours ouvrables est dépassé, il peut communiquer avec le protecteur régional de l’élève de sa région. Celui-ci assistera l’élève ou son parent dans la formulation écrite de sa plainte.

L’élève ou son parent peut choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :

Le protecteur régional de l’élève dispose de 20 jours ouvrables pour examiner la plainte et émettre ses conclusions. S’il juge la plainte fondée, il pourra formuler des recommandations au Collège.

Avant leur transmission, les conclusions sont cependant examinées par le Protecteur national de l’élève, qui dispose pour sa part d’un délai maximal de 5 jours ouvrables pour décider d’examiner lui-même la plainte. Dans cette éventualité, il dispose alors de 10 jours ouvrables pour en terminer l’examen et substituer, au besoin, ses conclusions ou ses recommandations à celles du protecteur régional de l’élève.

Le protecteur régional de l’élève informe ensuite la personne plaignante et le Collège des conclusions, ainsi que des recommandations s’il y a lieu.

Le Collège a 10 jours ouvrables pour informer la personne plaignante et le protecteur régional de l’élève des suites qu’il entend donner aux conclusions et aux recommandations et, le cas échéant, les motifs justifiant son refus d’y donner suite.

À noter qu’en situation d’acte de violence à caractère sexuel, un élève ou l’un de ses parents peut s’adresser directement au protecteur régional de l’élève s’il le souhaite.

 

Faire un signalement

Un signalement, qui peut être fait par toute personne, n’est possible qu’en situation d’acte de violence à caractère sexuel commis à l’endroit d’un élève qui fréquente un établissement d’enseignement.

Un tel signalement est effectué directement au protecteur régional de l’élève, sans avoir à passer par les deux premières étapes du processus, par :

  • une enseignante ou un enseignant
  • une professionnelle ou un professionnel œuvrant en milieu scolaire
  • une employée ou un employé membre de la direction
  • un autre élève ou l’un de ses parents
  • etc.

La personne signalante pourra choisir le mode de communication qui lui convient le mieux entre :

Les signalements sont traités de façon urgente. La confidentialité des renseignements identifiant la personne qui fait un signalement est préservée, sauf avec son consentement. Si requis par la loi, le protecteur régional de l’élève communique l’identité de cette personne au directeur de la protection de la jeunesse.

Le protecteur régional de l’élève peut aussi traiter un cas d’acte de violence à caractère sexuel de sa propre initiative.

Protection contre les représailles

La Loi sur le protecteur national de l’élève protège contre toute représailles ou menaces de représailles les personnes qui portent plainte ou qui font un signalement, collaborent au traitement d’une plainte ou d’un signalement ou accompagnent une personne qui formule une plainte ou un signalement.

Il est également interdit de menacer une personne de mesures de représailles pour qu’elle s’abstienne de porter plainte ou de faire un signalement.

Pour l’élève ou ses parents formulant une plainte ou un signalement, sont présumées être des mesures de représailles :

  • Le fait de les priver de droits
  • L’application d’un traitement différent
  • La suspension ou l’expulsion de l’élève

Pour le personnel d’un établissement d’enseignement effectuant un signalement ou collaborant à l’examen d’une plainte ou d’un signalement, sont présumées être des mesures de représailles :

  • Sa rétrogradation
  • Sa suspension
  • Son congédiement
  • Son déplacement
  • Toute sanction disciplinaire ou autre mesure portant atteinte à son emploi ou à ses conditions de travail

Les amendes pour une personne physique qui exercera des mesures de représailles ou menacera de le faire peuvent aller de 2 000 $ à 20 000 $. Ces amendes peuvent aller de 10 000 $ à 250 000 $ pour les personnes morales.

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